l’histoire du tricot
Malgré les recherches effectuées, il est difficile de déterminer avec précision l’origine du tricot. On peut voir dans certains musées les divinités grecques portant des robes en tricot, quelques vestiges de chaussettes tricotées ont été également découverts situant ces ouvrages aux environs du IV ème siècle, ensuite, les invasions diverses, espagnoles, arabes amènent le tricot en europe, il faudra attendre le XIIIème siècle pour que des « sociétés » de tricoteurs s’organisent, et le XVème siècle pour voir apparaître, notamment dans le nord de la France, les premiers guides commerciaux de tricot. Enfin, c’est au XIXème siècle qu’est inventée la première machine à tricoter.
Le tricot était à cette époque considéré non pas comme un hobby mais comme une nécessité par les « ménagères », terme désuet pour qualifier les épouses qui travaillaient non pas à l’extérieur…. mais à la maison, à temps plein ! Puis, la période « hippie » a également favorisée l’enthousiasme des matières naturelles utilisées tant en tricot qu’en tissage ou macramé, mais la mode n’a qu’un temps, et le tricot, dans les années 80, perd sa connotation « cool » au profit de celle nettement moins sympathique de « ringarde »… Mais heureusement aujourd’hui, et avec la prolifération des activités manuelles et le besoin du fait main, de l’authenticité, le tricot est à nouveau en plein essor, il est redevenu à la mode, on ne se cache plus des regards moqueurs pour s’adonner à cette merveilleuse activité manuelle.
De plus, Le tricot permet de se révéler, d’affirmer sa créativité et sa personnalité tout en réalisant des vêtements ou accessoires tout à fait utiles et originaux.
Le tricot permet aussi de se réunir pour partager, communiquer un savoir-faire, s’initier à cet art qui autrefois se transmettait de mères en filles, il est excellent remède contre le stress, voire la dépression, les mains sont occupées pendant que l’esprit vagabonde tout en regardant le « travail » avancé, ce qui est très gratifiant, c’est sans doute pour ces raisons que l’on voit s’ouvrir un peu partout des boutiques, des cafés ou associations qui proposent des ateliers tricot.